Auteur : Jean Racine
Date : 1677
Inspiration : La tentative de séduction de Phèdre sur Hippolyte
Genre : Pastiche osé
Titre : Les grandes manoeuvres d’une reine

Mise en contexte du pastiche

Lépouse du roi d’Athènes, Phèdre, petite-fille de Zeus lui-même et d’Europe¹, se meurt d’amour pour Hippolyte, le fils du premier lit de son époux, Thésée. Elle se culpabilise d’éprouver ce sentiment, mais ne peut échapper à la passion qui la hante.

Croyant Thésée mort, Phèdre peut envisager de séduire Hippolyte et lui avouer son amour. Ce qu’elle fait… sans succès. Terrassée par la rebuffade du jeune homme, elle lui demande son épée pour mettre fin à ses jours.

C’est alors que nous intervenons et imaginons qu’après avoir rendu son arme au puceau, l’enamourée reine insiste un tant soit peu et provoque avec plus de verdeur, voire de réussite, l’objet de sa flamme

« Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée : 
C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. »
Phèdre, (incitant le pasticheur à l’audace)

PHÈDRE

(Avec nos excuses à Jean Racine)

LA SÉDUCTION D’HIPPOLYTE PAR PHÈDRE

ACTE II
Fin de la scène V (écourtée de deux vers)
Hippolyte, Phèdre, Oenone

PHÈDRE
Au défaut de ton bras, prête-moi ton épée.
Donne.                                                                       

OENONE
                       Que faites-vous, Madame ? Justes dieux !

AJOUT

PHÈDRE
Laisse-nous maintenant !                                            

OENONE 
                         Cette épée…

PHÈDRE
                                                                    Adieu !

OENONE
Oh non, juste au revoir. Je sors, mais vous attends.
Et je vous conjure…                                               

PHÈDRE
                                      Chère Oenone, va-t’en !

Scène V – (bis)
Hippolyte, Phèdre

HIPPOLYTE
Par les dieux, Madame, rendez-moi cette épée,
Sa lame est redoutable et pourrait vous couper.

PHÈDRE
À toi de t’en servir ! La voici. Vois mon sein :
J’ai ouvert ma tunique et le sors à dessein
Pour que ton glaive y frappe et pourfende en vainqueur
Ce cœur qui sans ton cœur ne bat qu’à contrecœur.

HIPPOLYTE
Moi, le fils d’un héros, m’en prendre à une femme ?
Pouvez-vous un instant croire en cela, Madame !
Recouvrez donc ce sein que je ne saurais voir…

PHÈDRE
Non ! J’en ai deux pour toi ! Aussi blancs que l’ivoire,
Replets, fermes, dodus : vois, tu peux les toucher.
Feu ton père, Thésée aimait les emboucher.
Depuis qu’il est parti sur ces lointains rivages,
Ils sont abandonnés, souffrent de mon veuvage
Et se languissent, amers, privés de ces caresses
Qui nous émeuvent tant quand nos tétons se dressent,
Nous, femmes grâce au ciel dotées de poitrine
Aux mamelons gonflés que nos amants lutinent.
Pointe sous le gauche, s’il te sied de frapper.
Mais la paire est à toi, s’il te plait de palper.

HIPPOLYTE
Mais de grâce, est-ce à moi que ce discours s’adresse ?
Je ne suis pas de ceux que le stupre intéresse !

PHÈDRE
Qui parle ici de stupre ou de fornication ?
Tu es prince, Hippolyte, et de haute extraction.
Pour filles et fils de rois, des Dieux les descendants,
Le jugement du peuple est fort accommodant.
Les mœurs des grands seigneurs confondent le vulgaire
Qui ne doit les juger. Sais-tu que ta grand-mère,
Fille du roi Pitthée, Éthra, princesse blonde, 
– Un modèle entre cent, notre histoire en abonde.
La nuit de ses noces cocufia son mari.
Et c’est dans son jardin doublement défleuri
Qu’un héros vit le jour, doté de tous les dons.
Thésée, fils d’Égée ou de Poséidon :
Qui pour s’interroger ? La mémoire n’a cure
De plaindre le cornard de sa mésaventure.
C’est d’un de tes aïeux dont je te parle ici,
Lors, de tes scrupules, ne te fais trop souci.
L’exemple vient des dieux. Les amours des puissants,
Impudents, incestueux, bestiaux, concupiscents,
Ont pollué pour toujours l’âme de l’univers.
L’Olympe est un bordel et Zeus un vieux pervers
Foutant nymphes et déesses et princesses et génisses.
Vénus trompe Vulcain pour Mars ou Adonis.
Avec filles et éphèbes, Apollon éjacule.
Mari de quatre femmes, amant de cent, Hercule
Cède au penchant qu’il a pour les culs d’éromènes.
Ajax viole Cassandre et Pâris prend Hélène…
On célèbre le nom de déesses impudiques,
On vante les exploits de satyres lubriques,
Ce n’est point-là luxure, ô prince, c’est l’Histoire.
Baiser quand on est roi, c’est édifier sa gloire.

HIPPOLYTE
Que les autres soient vils, obscènes ou vicieux,
Libre à eux, moi, mon choix est d’être vertueux.
Vous parlez, j’écoute, mais ne veux vous entendre.
Vous vantez des actions que je ne peux défendre.
Cessez de proférer de tels scabreux palabres
Qui, vous le voyez bien, me laissent ici de marbre.

PHÈDRE
Assez de pontifier devant belle-maman.
Veux-tu savoir pourquoi je parle aussi crument ?
Eh bien voilà, prince, je t’aime à m’en damner.
Et dans tes bras ce soir, j’entends m’abandonner.
Je suis belle et soumise et offre à ton plaisir
Mes seins, mon cul, mon con. Les laisseras-tu moisir ?

HIPPOLYTE
Que vous répondre ici ! Vous y allez si fort.
Pour ne point détaler, je dois faire grand effort.
Ce que vous proposez n’est pas rien et j’admets
Qu’il pourrait être doux de vous aimer. Oui, mais
Serein dans ma raideur, j’abhorre ce modèle
Qui fait qu’on dupe autrui et qu’on est infidèle.
Même s’il advenait que votre charme opère,
Je ne suis pas celui qui trompera son père.

PHÈDRE
Où vois-tu tromperie ? Enfin, nous sommes maîtres
De nos destins royaux. Ce n’est pas être traître
De nous aimer. Thésée ici ne sera point
Cocu puisqu’il est mort et désormais bien loin.

HIPPOLYTE
Qu’il soit vivant ou mort, ma probité filiale
Dicte ici mon vouloir, je lui serai loyal.

PHÈDRE
Louable loyauté ! Belle fidélité !
Pour un mufle pareil. En toute intimité,
Parlons-en de ton père, ce géant de l’Attique,
Vainqueur du Minotaure et grand homme mythique,
Pour qui la femme n’est que femelle à saillir.
Qui ne peut voir passer fille sans l’assaillir.
Un verrat dominant à la voie jalonnée
De vierges envoûtées et vite abandonnées.
Pour lui ma sœur, Ariane, a trahi notre père.
Avant elle, Hélène, puis Antiope, ta mère,
Se sont vues enlevées et puis un jour laissées,
Péribée, comme moi et bien d’autres…                                   

HIPPOLYTE
                                                           Je sais…

PHÈDRE
Alors épargne-moi ton éloge à genoux
Du héros qu’il était, on est là entre nous.
Cet homme a défloré tant et tant de pucelles
Qu’au panthéon du vice il trône en immortel.
Six mois qu’il est parti. Qui croira qu’un tel ours
S’est privé loin de nous de nouvelles amours ?
Certes, je ne crains plus de futures rivales,
Mais l’imagine bien troussant quelque vestale,
Une amazone ici, deux nymphes un peu plus loin,
Ou la fille du semeur rencontrée en chemin.
Et puis diantre ! il est mort. Tu n’es point de mon sang,
Copuler avec moi n’aurait rien d’indécent.
Ta belle-mère, prince, est aussi une femme.
Je veux jouir avec toi, faut-il en faire un drame ?

HIPPOLYTE
À tant gesticuler vos deux gros seins s’agitent.
Sortez-les de ma vue ou céans je vous quitte.
Je ne peux continuer…                                                       

PHÈDRE
                                           Mais pourquoi les cacher ?
Je les montre à dessein, comme faisait Psyché
La nuit avec Éros. Elle savait l’ingénue
Que le corps des amants se doit d’être vu nu.
Lève les yeux sur moi, redresse le menton.
Vois, je défais les liens qui tiennent mon chiton.

HIPPOLYTE
Je vais me retirer si vous vous dévêtez.

PHÈDRE
Trop tard, me voici nue, à quoi bon t’entêter ?
Découvre tout de moi. Je pivote. Contemple
Ma poitrine et mon dos, là de Vénus le temple…
Sous le doux poil follet offert à tes caresses.
Te plairait-il ici que j’écarte les fesses
Que tu voies le trou où d’aucuns aiment à jouir
De reines à mon image avides de plaisir.

HIPPOLYTE
Un linge est sur mes yeux, en vain vous m’incitez
À trouver quelque attrait à votre nudité.

PHÈDRE
Ô cruel innocent, donne-moi ce bandeau.

HIPPOLYTE
Puisque vous l’arrachez, je vous tourne le dos.

PHÈDRE
Et tu le fais, cruel, méprisant mon offrande.
Retourne-toi, goujat, Vénus te le commande.

HIPPOLYTE
Je n’obéirai point. N’ai point curiosité
De découvrir vos chairs ni vos pilosités.

PHÈDRE
Quitte d’un ermite la stricte intransigeance !
Quel dieu te fait de moi nourrir tant de défiance ?
Prends donc ce que j’offre !                                                         

HIPPOLYTE
                    Je ne peux !

PHÈDRE
                                                                            Si ! Viens-t-en !
Je me couche à tes pieds, je suis tienne et t’attends.
Pourquoi désespérer une amante en furie ?

HIPPOLYTE
La réponse est fort simple et n’est pas menterie,
Voudrais-je vous aimer, j’en serais incapable.
Tout comme vous, ô reine, une passion coupable
S’est saisie de moi : je chéris une femme.
La princesse Aricie a su ravir mon âme.

PHÈDRE
Tu ne m’y prendras pas ! Il faut que tu me juges
Naïve pour penser m’avoir au subterfuge.
Ma rivale, un tendron ? Je n’y crois pas, ô dieux !
L’enfant de Pallante ! Mais ouvre donc les yeux !
Retourne-toi ! Te dis-je ! Il ne faut mélanger
Torchons et serviettes, mitrons et boulangers.
Ta gamine, petit, ne pourrait comparer
Sa poitrine étriquée à mes seins rembourrés.
Elle peut bien repasser ta princesse athénienne :
Devant mon buste à moi, il n’est téton qui tienne.

HIPPOLYTE
J’admets qu’elle est plus mince et fluette que vous…

PHÈDRE
Dis-le donc qu’elle est maigre !                                                  

HIPPOLYTE
                                                          Eh bien, soit, je l’avoue.
Et après, si je l’aime ! Ensemble, de l’enfance,
Nous sortons vierges, purs, débordant de confiance
L’un en l’autre et voulons que notre amour nous mène,
Sereins et épanouis, la nuit de notre hymen,
Au banquet de plaisir où Éros nous convie.
On ne perd sa vertu qu’une fois dans la vie.
Tous deux nous en ferons l’intense sacrifice,
Éperdus de bonheur, innocents de tout vice.

PHÈDRE
Ô dieux qu’il faut entendre ici-bas de fadaises !
Ton ode à l’innocence ? Un amas de foutaises !
Tu en riras, crois-moi, lorsque tu seras vieux,
Que plus rien au monde ne raidira ton pieu.
Vit mou, bourses flétries, oui tu diras, amer,
Fallait-il être niais, j’ai boudé la belle-mère,
Ce jour où elle voulait que nous tirions un coup,`
Du temps où je bandais. Tu t’en voudras beaucoup.

HIPPOLYTE
Eh bien, soit, j’assume. Tant pis si je regrette.
J’en ai trop entendu et m’en vais…                                  

PHÈDRE
                                                           Non, arrête !
Un prince, de l’amour, doit faire l’apprentissage,
Pas n’importe comment perdre son pucelage.
Deux ignorants, c’est sûr, massacrent le travail.
Ta nuit de débutants n’a rien de bon qui vaille.
Pour ta première fois tu ne dois pas tenter
D’honorer une femme inexpérimentée.
Tes pareils à deux fois, puceaux et fils de roi,
Ont pour leur coup d’essai plus d’ambition que toi.
Éros a tant de charmes et d’attraits chez les femmes
Qui ont appris comment faire monter la flamme
Qui échauffe les chairs. C’est froid, une pucelle,
Fadasse et émollient. Ne me parle pas d’elle.
Plus d’Aricie ici ! Fais-le ce demi-tour !
Et vois-moi devant toi, comme à mon premier jour,
Nue et constate-le, pour toi je le suis toute.
Qu’en dis-tu, ô prince ? Dégèle-toi ! J’écoute…

HIPPOLYTE
Mon dos reste tourné. Je ne répondrai mot.

PHÈDRE (en aparté)
Je me languis d’attendre et souffre d’âpres maux.
Que l’éphèbe me cède et me montre sa face,
Je saurai bien comment faire choir sa cuirasse.
Mon honneur bafoué, ma raison divagante,
Demain les noirs remords, ce soir l’envie me hante.
Il me faut l’assouvir, mon destin est ainsi,
Qui me brûle en dedans et me laisse transie,
Mes deux genoux tremblants se dérobent sous moi.
Mais d’où vient que mon corps frémisse en tel émoi,
Tandis que ce têtu me montre son derrière ?
Il faut m’y ressayer, reprendre ma prière.
(À lui) Que tes yeux de faucon daignent sur moi tomber
Et me trouvent à tes pieds, parée à succomber,
Livrée à ton regard du front jusqu’aux orteils,
Offerte et dépravée, dans mon simple appareil.

HIPPOLYTE
Voulez-vous bien taire ces intentions coupables !
Comment supposez-vous que je serais capable
D’aller gaillardement sur des voies où naguère
À ses heures de plaisir s’aventurait mon père ?

PHÈDRE
Il faut être innocent ou encore dans l’enfance
Pour de Vénus ainsi repousser les avances…
Es-tu de ces cœurs secs que vraiment rien n’ébranle ?
Pour te faire céder, faut-il que je me branle ?

HIPPOLYTE
Pas question ! Je suis pur et n’en fais pas mystère,
Dédaigneux et farouche, indépendant et fier.
Des femmes m’ont offert leurs appâts et leurs grâces,
Mais contraire à mon père, ai su resté de glace.
Je n’ai que dédain pour les plaisirs de la chair.
À toute séduction, je sais bien me soustraire.

PHÈDRE
En serais-tu si sûr, tu redouterais moins
De te laisser tenter, poltron, couard….                                   

HIPPOLYTE
                                                                   Non, point.
Je ne suis pas peureux. Vous m’insultez, madame.
Je saurais bien vous voir, sans y perdre mon âme…

PHÈDRE
Tu le dis ? Ose-le !                                                    

HIPPOLYTE
                                         Eh bien, soit, je fais face.
Vous ne m’ébranlez pas, voyez, je suis tenace.

PHÈDRE
Enfin tu t’es tourné, enfin tu me regardes.

HIPPOLYTE
Je n’ai pas pour autant laissé tomber mes gardes.

PHÈDRE
Question de minutes. Je le vois à tes yeux,
L’éclair qui y parait quand tu me lorgnes mieux.

HIPPOLYTE
Vous errez, madame, mes yeux regardent en l’air.

PHÈDRE
Les baissant, tu verrais mes deux jambes en équerre.

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HIPPOLYTE
Pardon, que dites-vous ?                                                     

PHÈDRE
                                              J’ouvre pour toi les cuisses.
Prince, il n’est un seul homme à cet instant qui puisse
Échapper à Éros et tu n’es pas unique…
Je le sais à l’enflure dilatant ta tunique.
N’en rougis surtout pas et souffre qu’à mon âge
Je fasse du plaisir ton doux apprentissage.
Regarde mes tétons se dresser d’impatience,
Ma coupe suintant d’une douce laitance.
Vois mes doigts écarter les bords de ce calice.
Viens vite y enfoncer ton fougueux appendice.

HIPPOLYTE
Vous me troublez…                                                           

PHÈDRE
                                           Très bien ! C’est là un bon début.
Approche de ma couche. Enfin je touche au but.
J’ai tant tergiversé, fini le temps des doutes.
Me voici au zénith de ma cruelle route.
Au bord du gouffre affreux qui conduit aux enfers,
Damnée, fragile, plus qu’un seul pas à faire
Et je chois, refoulant la honte et le mépris
Que j’ai de moi et dont je paierai le fort prix.
Mais avant je veux jouir de nos noces en fureur.
Vivre une ultime extase et tant mieux si j’en meurs.
La fin viendra bientôt. Mais avant, Hippolyte,
Laisse-moi honorer ton membre de granit.

HIPPOLYTE
Soit, je m’approche mais…                                                      

PHÈDRE
                                               Allons, encor plus près.

HIPPOLYTE, stupéfait
Eh là ! que faites-vous ? …                                               

PHÈDRE
                                                   Il me faut m’assurer
Que te voilà bien prêt… et tu l’es. Mais veux-tu
M’enlever cette épée ou son long bout pointu
Tranchant, si dangereux, pourrait bien, si tu glisses,
Nous couper, moi la main, toi le bout du pénis.

HIPPOLYTE
Vous m’émouvez, Madame et je doute et m’enfièvre…

PHÈDRE
Tu bandes et c’est fort bien. Mords à présent mes lèvres.
Ma conquête de toi est aussi ma défaite.
Je me tue en t’aimant, c’est la mort que je souhaite.
Et je la veux violente et cruelle et suave.
Prends-moi, possède-moi, humilie ton esclave.
Je sens battre mon sang jusqu’au bout des phalanges.
Ma fourche est inondée et le cul me démange.
Comme un melon trop mur, ma motte veut se fendre
Et gicler dans les chairs béantes de mon ventre.
Sois rugueux et brutal, laisse aller tes instincts.
Ainsi voulaient les Dieux en forgeant mon destin.
En ces divins tyrans, comment garder la foi ?
Que j’ai mal d’être reine et putain à la fois.
Mais assez péroré. C’en est dit : que l’on baise !

HIPPOLYTE
Il faut m’en pardonner, je ne suis pas à l’aise.
Ne sais trop comment faire ?…                                                 

PHÈDRE
                                                  J’excuse ton jeune âge.
Là, couche-toi sur moi. Je vais… mais ce tapage ?

Scène 5 –(ter)
Hippolyte, Phèdre, Oenone

OENONE
Madame, on vient, grand ciel ! Laissez-là le giton.
De grâce écoutez-moi, vêtez votre chiton.

Reprise du texte original
Venez, rentrez, fuyez une honte certaine.


1. Le lecteur aura avantage à lire , précédemment dans ce blog, Cyrano de Bergerac commentant à sa façon ces amours du Dieu des Dieux et d’Europe, une princesse phénicienne.